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Conakry : L’Office national du contrôle de qualité lance un assaut contre les produits impropres à la consommation

Dans la capitale guinéenne, il n’est pas rare de retrouver dans le marché des produits périmés. L’organe en charge de lutter contre ces produits a lancé récemment une croisade contre lesdits produits. Ce weekend, une bonne quantité saisie au cours de l’année écoulée a été détruite à Coyah en présence du ministre du commerce et des cadres du ministère de l’environnement.

Ce samedi 09 janvier, c’est devant le ministre du commerce, Boubacar Barry, que des produits impropres à la consommation ont été détruits à Wonkifon, dans la préfecture de Coyah. En tout, 65 tonnes de produits avariés et périmés ont été écrasés et enfouis par l’Office National de Contrôle Qualité. Ce sont des aliments et des  boissons alcoolisées et non alcoolisées dont du lait, du riz, des pommes de terre, des boites de tomates, des produits cosmétiques et autres.

 Selon le directeur de l’ONCQ, ces  produits ont été saisis pendant les contrôles périodiques effectués au cours de  l’année 2020 dans la capitale guinéenne et ses périphéries. « Nous procédons tous les trois mois à des missions d’inspections, de contrôle des points de vente, des unités de fabrique, des magasins, des entrepôts pour s’assurer qu’effectivement ces produits sont de bonne qualité, analysés et mis sur le marché pour la consommation. Nous avons donc réussi à mettre main sur ces produits parfois grâce à la collaboration des commerçants qui ont été largement sensibilisés sur le sujet. Car il s’agit là de la santé des consommateurs», explique Mohamed Kadiatou Sylla.

Ousmane Keita, Président de l’Union des Consommateurs de Guinée a salué le travail effectué par l’ONCQ. Il a demandé aux commerçants de se conformer aux règles avant d’inviter les autorités à sévir contre ceux qui tenteraient de vendre des produits impropres à la consommation. 

En réponse, le ministre Boubacar Barry dira que les portes de l’ONCQ sont ouvertes à ceux qui veulent déclarer les produits périmés. Cependant, ajoute-t-il ceux qui seront pris en flagrant délit seront sévèrement punis. «C’est mieux que l’esprit civique puisse ramener chacun à jouer son rôle sur le marché, à défaut l’Office national du contrôle de qualité fera son travail et les opérateurs qui seront pris en flagrant délit de vente de produits périmés s’exposeront à des pénalités au niveau de leur activité conformément à la loi en vigueur ».

Souleymane Boiro

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