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La rage mortelle des forces de défense et de sécurité?

Plusieurs personnes sont mortes en Guinée, dimanche 22 mars, en marge d’élections controversées. Les opposants ont boycotté en des endroits les législatives couplées d’un référendum sur une nouvelle constitution.

Une dizaine de morts, tous par balles à Conakry, dont une femme dans la commune de Dubréka :

1- Diallo Nassouralaye, 18 ans ;

2- Boubacar Diallo, 35 ans ;

3- Thierno Oumar Diallo ;

4- Thierno Hamidou Barry, 25 ans ;

5- Hafiziou Diallo, 28 ans ;

6- Mamadou Oury Diallo, 23 ans ;

7- Mamadou Bailo Diallo, 12 ans ;

8- Ousmane Barry, 23 ans ;

9- Issa Yero Diallo, 29 ans ;

10- Thierno Mamadou Barry, 20 ans.

Les violences électorales enregistrées à N’Zérékoré, entre camps rivaux, ont fait au moins quatre morts, rapporte Africaguinee.com.

La rage mortelle des forces de défense et de sécurité

Des dizaines de blessés graves, de cas d’arrestations de citoyens, de vandalisme et d’expéditions punitives également enregistrés à Conakry et à L’intérieur.

« Ces crimes et exactions ont été perpétrés par des unités d’élite de l’Armée guinéenne à savoir le Bataillon Spécial de la Présidence (BSP), le Bataillon Autonome des Troupes Aéroportées (BATA) et les Forces Spéciales Guinéennes (FS) », accuse le Front national pour la défense de la constitution.

Dans la sous-préfecture de Kegnéko, située à plus de 50 km de Mamou-centre, les autorités de la localité accusent la police du meurtre par balle d’un adolescent de 16 ans.

“Le Ministère de la sécurité et de la Protection Civile réfute catégoriquement les allégations largement reprises par certains organes de presse et faisant état d’une dizaine de personnes tuées par balles par les forces de l’ordre lors de la journée du 22 mars 2020”, réagit le Ministère de la Sécurité et de la Protection civile. Le ministre minimise le nombre et parle de morts dans des affrontements entre militants, par accident et arrêt cardiaque.

Des maisons de cultes attaquées :

À N’zérékoré, l’église protestante de Dorota a été incendiée, tard dans la soirée, par des manifestants en colère, dans des affrontements entre partisans du pouvoir et ceux de l’opposition. Ce lieu de culte avait également été incendié lors des affrontements de 2013. Des maisons privées sont également incendiées dans cette région, au Sud-Est de la Guinée.

A Labé (nord), au soir des élections, la grande mosquée de Tata a été attaquée, des motos incendiées, des fidèles gazés alors qu’ils étaient en pleine prière du crépuscule. Les forces de l’ordre sont pointées du doigt par les fidèles.

Un vote inédit

Le matériel électoral avait été saccagé et incendié, la veille et le jour du double scrutin, dans plusieurs endroits du pays. Des membres de bureaux de votes également chassés et bastonnés par endroits.

Dans la commune urbaine de Tougué, où seulement trois bureaux ont ouvert, ce sont les militaires qui ont escorté les kits jusqu’au camp militaire pour faire le dépouillement, après le vote.

A Labé, l’opération de dépouillement a été stoppée brusquement, quels que temps après, et déplacée vers le gouvernorat de la région.

Les membres de la CEPI de N’Zérékoré ont procédé au transfert des kits de vote au camp Béhanzin, endroit qui avait été choisi pour garder ce matériel, à la veille du scrutin.

C’est une première dans la région de Kakandé, que les opérations de dépouillement de tous les bureaux de vote s’effectuent dans un seul endroit, très surveillé.

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