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Libération d’Alpha Condé et durée de la Transition : le Président du CNRD tient tête à la CEDEAO

Depuis le 5 septembre 2021, date à laquelle le régime Condé a été renversé par les Forces spéciales (une unité de l’armée guinéenne), la CEDEAO exige la libération du Président déchu, mais aussi l’organisation des élections dans un délai de six mois. Deux mois après, le Comité National de Rassemblement pour le Développement (CNRD) marche à son rythme.

Dans la première déclaration qui a suivi le coup d’Etat, la CEDEAO avait  exigé aux putschistes la libération du président déchu, la préservation de l’intégrité physique et morale de l’ancien président.

En réponse, le Comité national de rassemblement pour le développement (CNRD) par la voix du colonel Mamadi Doumbouya avait répondu que l’ancien chef de l’Etat restera en Guinée, dans son pays.

Malgré l’alourdissement des sanctions initiales de la CEDEAO, la position du CNRD n’a pas évolué sur cette question. Si les autorités assurent que l’ancien président aura droit à un traitement digne de son rang, elles ne lui garantissent pas tout de même d’échapper à la justice. C’est ce que laisse entendre le colonel Mamadi Doumbouya qui a été interrogé sur le sujet par nos confrères de RFI, lundi 16 novembre. « Je suis le président de la transition. Et aujourd’hui, vous avez une ministre de la Justice qui s’occupera de toutes les situations de justice. C’est tout ce qui nous a amené dans toutes ces déstabilisations, dans tous ces problèmes qu’on a, c’est la personnalisation de la chose publique. Je ne ferai pas le travail de la justice. Je suis président de la transition et non ministre de la Justice. Donc, la justice guinéenne aura toute son indépendance. Elle aura aussi tout mon accompagnement pour que ce peuple assoiffé de justice puisse vraiment se retrouver ».

Quant à la durée de la Transition, le colonel Mamadi Doumbouya indique que c’est le CNT (Conseil National de la Transition) qui fera office de parlement pendant la transition qui va s’en charger. L’institution n’est pas encore mise en place alors que la CEDEAO avait sollicité l’organisation des élections dans un délai de six mois.

Le CNRD suit donc son propre rythme et semble moins préoccupé par d’éventuelles sanctions même s’il a toujours réitéré sa volonté de continuer la collaboration avec la communauté internationale.

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