Dans une interview accordée à nos confrères de RT France, le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée a fait savoir qu’il briguera la magistrature suprême en 2026 espérant que celle-là sera la bonne tout en précisant que le président Condé ne l’a pas battu dans les urnes.
Dans l’opinion, beaucoup ont interprété cette sortie de l’ancien premier ministre guinéen comme une reconnaissance tacite de la victoire du chef de l’Etat qui sera investi mi-décembre pour un nouveau mandat de six ans.
Pour Cellou Dalein Diallo, il ne s’agit pas de cela et sa réponse à la question du médias français a été mal interprétée. C’est lui même qui a apporté la précision dans un post sur sa page Facebook où il a indiqué qu’il tentera de briguer un autre mandat si son parti le désigne comme candidat en 2025.
Mais pour l’heure, la préoccupation demeure : la reconnaissance de sa victoire, la libération des détenus. « Il convient de lever un malentendu né d’une mauvaise interprétation de la réponse que j’ai donnée à une question qu’on m’a posée sur mon éventuelle candidature en 2025. Que les choses soient claires : je serai candidat à un second mandat si mon parti m’investit. Pour l’instant la priorité reste le combat pour la reconnaissance de ma victoire au scrutin du 18 octobre 2020, la libération et l’arrêt des poursuites contre mes partisans et alliés».
Reste à savoir si cette sortie pourra rassurer ses militants dont certains avaient montré leur désaccord avec leur président par rapport à cette sortie médiatique à travers des publications sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs, ce 03 décembre l’UFDG et ses alliés appellent leurs militants à observer une journée ville morte dans le grand Conakry pour exiger la vérité des urnes, la libération des détenus, la justice pour les victimes des violences post-électorales et le remboursement des 200 milliards que Zenab Nabaya Dramé aurait détourné.
Thierno Bah pour voxmeteore.info
