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Scandale/Guinée : Une ministre accusée d’avoir détourné plus de 200 milliards GNF

L’information a été relayée par nos confrères de Guineenews. La ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et l’Emploie, Djenab Dramé est accusée de détournement de plus de 200 milliards GNF, en plusieurs étapes et à divers niveaux.

Selon le tabloïd, l’affaire a été dévoilée suite aux travaux menés par une commission restreinte de recensement des biens de certains hauts cadres de l’Etat, émanant du cabinet présidentiel. La jeune dame communément appelée “Zenab Nabaya” n’aurait pu justifier devant cette commission, l’usage d’un montant de « 28 milliard de francs guinéens dans le cadre des examens nationaux et plus de 100 milliards de déficit qu’elle a laissé quand elle était directrice administrative et financière (DAF) au ministère de la santé ».

Ce n’est pas tout ! Une source « proche du dossier », rapporté par le même média, indique qu‘« au ministère de l’agriculture, l’équipe d’enquête a établi un montant de 56 milliards de francs guinéens subtilisé par Zenab Nabaya, quand elle était DAF là-bas…»

Avec également la « complicité du ministère du budget », la ministre Djenab a obtenu un crédit supplémentaire de plus de 35 milliard de francs guinéens pour dit-elle « équiper les centres de formation professionnelle (CFP) de Kankan, Kouroussa, Kerouané, Siguiri et N’zerekore ». Un montant dont l’utilisation n’a également pas été justifiée, car apprend-on, « aucun équipement n’a été acheté », mentionnent nos confrères.

Selon le quotidien électronique, tous les biens (en Guinée et à l’étranger) de la ministre en question ont été recensés et le document a été remis au Président Alpha Condé qui aurait intimé à la ministre de les revendre, afin de rembourser les montants détournés.

A rappeler que Djenab Dramé était directrice adjointe du directoire de campagne du candidat Alpha Condé lors de l’élection présidentielle du 18 octobre dernier. Interrogée par Guineenews sur ces accusés, la ministre de l’enseignement technique a réagi en ces termes : « La pratique est courante dans l’administration d’accuser et de diffamer. Là, il s’agit d’honneur, celui d’une jeune femme coupable d’avoir bénéficié de la confiance du chef de l’Etat à une haute fonction. Le moment venu, nous en parlerons. Je n’ai rien à me reprocher, ni à cacher. La vérité sera connue de tous. »

Wait and see !

Actujeune.com

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