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« Mes droits ont été respectés à la Maison centrale», Boubacar Diallo (Grenade) à sa sortie de prison

Comment annoncé dans un précédent article, le président de la république a gracié vendredi soir deux opposants. Boubacar Diallo alias Grenade et Mamadi Condé connu sous le nom de Madic 100 frontières sont sortis de la maison centrale de Conakry cet après midi, soit quelques heures seulement après la publication du décret annonçant la remise totale de leurs peines alors qu’ils venaient d’être condamnés en appel il y a quelques jours. 

Accompagnés de leur avocat, Me Salifou Beavogui, les deux anciens pensionnaires de la maison centrale de Conakry sont sortis de la cour de cette maison de détention aux alentours de 13 heures, ce samedi 19 juin.

Devant la rentrée, amis, familles et connaissances étaient mobilisés. Des accolades, des cris de joie, des larmes étaient au rendez-vous.

Prenant la parole, Boubacar Diallo, larmes aux yeux, vêtu aux couleurs du pays avec le drapeau national comme écharpe, a dit tout le bien qu’il pense du président de la république, qui, dit-il, a démontré à travers cet acte qu’il est le père de la nation.

Grenade comme on l’appelle n’a pas non plus tari d’éloges à l’endroit du ministère de la justice mais aussi du personnel de la maison centrale. Là, précise-t-il, il a été soigné, ses droits ont été respectés. « Je vais remercier aussi le ministre de la Justice, l’administration pénitentiaire, le médecin en chef et ses infirmières de m’avoir tenu comme un fils, de m’avoir tenu comme un être humain. A la maison centrale, mes droits ont été respectés. Les médecins m’ont soigné. Je remercie aussi le régisseur Soriba Sorel Bangoura…», dira celui qui aura donc passé quatre ans derrière le barreaux. 

Ayant perdu sa mère alors qu’il était en détention, Grenade va désormais s’occuper de sa grand-mère qui dit-il est malade.

Me Salifiou Beavogui, l’avocat, a également remercié le président de la république pour le geste. Il l’invite à faire autant pour d’autres détenus comme Ousmane Gaoual Diallo, Cherif Bah. Il souhaite également que le commandant Alpha Oumar Bah (AOB) qui a passé plus d’une décennie derrière les barreaux soit libéré tout comme son compagnon d’infortune, Jean Guilavogui.

Fanta Kaba, voxmeteore.info

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