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Permutation des cadres : le PM, le vérificateur et la morale des fables

Depuis une semaine, le débat public déjà infesté par les sujets de moindre valeur, l’est davantage avec l’annonce d’une éventuelle permutation des cadres des organismes publics. C’est une initiative du PM. Derrière les rideaux, on peut bien soupçonner des soutiens à la présidence. Ces impénitents insatiables ne rêvent que d’une seule chose : comment truffer l’administration de leurs valets qui ont l’obligation de leur être pécuniairement redevables. Là, c’est un autre sujet de préoccupation.

Quant à la permutation, beaucoup de choses ont été dites. On apprend que c’est dans le but de moraliser l’administration publique. Quelle administration ? Car le vérificateur Général, dont le rapport de l’IGE est à l’origine de cette agitation, dit que la caverne de brigands qu’il a dépeinte n’a pas trait à l’administration de Bernard Goumou. Que c’est celle de l’ère Alpha Condé.

Le vérificateur a ainsi le mérite d’en rajouter à la confusion qui empêche la compréhension du rapport. On peut donc se demander, ce qui fait rougir autant le PM, au point d’accoucher , à travers son labo qui s’est bigrement loupé, d’une décision administrativement absurde.

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De toute évidence, la morale de ces fables vraies, c’est que les deux sont vicieux et illisibles à cet effet. Il y a des non-dit.

Il y a de part et d’autre, des intentions inavouées qui cachent des agitations regrettables.

Pour parler du PM, dont le courrier fait polémique, autant que la sortie surprenante du vérificateur qui en a rajoute à la confusion , on peut dire qu’il a manqué à la primature du courage et du discernement. Goumou, de toute apparence volontariste, donnant ces derniers temps la sensation de faire mieux que la touffe d’incompétents nommés par son patron à la tête des services sensibles, des départements ministériels aux directions , devrait prévenir et agir pour faire partir des cadres incompétents , au non d’une insuffisance de résultats.

Une telle approche, plus assumée, aurait été meilleure que cette annonce d’un processus qui viole, au mieux la bonne manière, au pire le parallélisme des normes juridiques. Donc légalement anormal. Remplacer par un arrêté quelqu’un qui est nommé par décret, peu importe la durée, c’est hors norme .

C’est la gouvernance de bric et de broc qui contraste avec la volonté tout aussi apparente du chef de l’Etat d’agir conformément à la norme.

Par Mognouma

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