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Réactions d’Alpha Condé et de son parti, après les violentes manifestations

Le président de la République et son parti le RPG-Arc-en-ciel ont réagit aux manifestations qui ont secoué le pays le début de la semaine, à l’appel du Front national pour la défense de la constitution (FNDC).

Le Président Alpha condé, en visite à Koba dont il voulait rassurer les habitants samedi dernier, a qualifié les leaders politiques du FNDC, de « gens qui veulent ternir l’image de la Guinée ».

Son parti a, dans une déclaration lue à son siège samedi, condamné les violentes manifestations.  Le RPG-Arc-en-ciel encourage « le gouvernement à accélérer les enquêtes en cours afin de mettre hors d’état de nuire ces individus qui sèment la mort pendant les manifestations de l’opposition d’où qu’ils viennent ».  Les leaders du FNDC « décident de marcher sur le cadavre de Guinéens pour arriver au pouvoir », condamne la déclaration. « Par la violence et des armes ».

Les manifestations anti-3ème mandat ont été émaillées de violences qui ont causé au moins 9 morts, selon le Gouvernement, 70 blessés par balles, plus de 200 arrestations et d’importants dégâts matériels. Ce qui n’a pas empêché tout de même au RPG de remercier « les forces de défense et de sécurité pour leur professionnalisme et leur retenue », « évitant ainsi le chaos et la désolation » à la Guinée.  Le RPG a aussi invité ses militants et sympathisants « à rester mobilisés et vigilants ».

Amadou Damaro Camara, Président du groupe de la Majorité présidentielle a, dans son intervention samedi 19 octobre au siège du RPG, dénoncé le communiqué de la Présidence le soir du lundi meurtrier, appelant les leaders politiques au dialogue. Les caciques du RPG reprochent à Tibou Camara, ministre conseiller personnel d’Alpha Condé, d’avoir pris l’initiative du communiqué, sans informer. « Il n’a pas le droit de prendre l’initiative sans que le groupe ne lui donne mandat. C’est cela la fonction de tous ceux qui exercent une parcelle du pouvoir en Guinée », a dit Damaro Camara, sans nommer personne.

La situation reste encore tendue.  Sept membres de la société civile, leaders du FNDC, attendent le verdict du tribunal de Dixinn mardi 22 octobre, d’où ils sont jugés pour leur appel à des manifestations générales en Guinée.

Ces arrestations ne semblent pas intimider les manifestants anti nouvelle constitution. Mercredi prochain, 23 octobre, les femmes du FNDC comptent marcher à Conakry pour dénoncer le projet décrié et les meurtres d’enfants en Guinée, lors des manifestations.

Au siège de son parti l’UFDG samedi, Cellou Dalein a, au nom du FNDC, appelé à une marche sur l’Autoroute Fidèle Castro le jeudi 24 octobre.

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