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Le tenant, deux Ballons d’Or et des héros nationaux: le dernier carré du Mondial

Les deux finalistes de 2018, la France et la Croatie, sont de retour dans le dernier carré du Mondial-2022 où, s’ils veulent s’offrir une revanche, il leur faudra se débarrasser de l’épatant Maroc et de l’Argentine de Lionel Messi.

La première demi-finale mardi (Argentine-Croatie, 20H00) signera quoi qu’il advienne les adieux probables à la Coupe du monde d’un géant du football: Lionel Messi ou Luka Modric.
Et une page d’histoire du ballon rond sera également forcément écrite lors de France-Maroc le lendemain à la même heure. Les champions du monde sortants peuvent se qualifier pour leur quatrième finale en sept éditions. À l’exception de l’Allemagne (cinq entre 1966 et 1990), personne n’a été aussi régulier, pas même le Brésil ou l’Italie.

En face, le Maroc a déjà écrit l’histoire en devenant la premiere nation africaine à se hisser à ce niveau. Et les Lions de l’Atlas se verraient bien aller plus loin, espérant que l’usure des corps et les possibles forfaits sur blessures de joueurs importants seront compensés par l’enthousiasme et le soutien de tout un pays, de tout le monde arabe et de toute l’Afrique.


– Le phénix Giroud –


Ce match aura une saveur particulière, notamment pour les Français issus de l’immigration marocaine ou pour une partie de l’effectif: même si les championnats d’Espagne ou de Belgique, deux précédentes victimes du Maroc, étaient plus représentés dans l’effectif marocain, sept joueurs ont évolué ou évoluent actuellement en France, plusieurs y sont nés ou y ont grandi, comme le capitaine Romain Saïss.
Le sélectionneur Walid Regragui lui-même est un enfant de Corbeil-Essonnes en banlieue parisienne et a joué à Toulouse, Ajaccio ou Grenoble où il est arrivé juste après le départ de l’attaquant des Bleus Olivier Giroud.
Giroud, l’éternel phénix, l’homme qui ne devait pas être de la fête, puis a été convoqué pour devenir le remplaçant de Karim Benzema, pour finalement reprendre sa place de titulaire quand le Madrilène s’est blessé, avant d’inscrire samedi le but de la victoire contre l’Angleterre… C’est son quatrième dans ce Mondial, un de moins que Kylian Mbappé mais autant que Lionel Messi.

L’Argentin lui aussi est en quête de légende. Comme Diego Maradona l’a fait en son temps, il lui faudra pour cela remporter le titre suprême, le seul qui lui manque.

Mais il devra prendre le meilleur sur une Croatie qui refait le coup de 2018, s’appuyant sur une parfaite cohérence et un milieu de terrain qui est peut-être ce qui se fait de mieux au monde avec Luka Modric (Real Madrid), Marcelo Brozovic (Inter Milan) et Mateo Kovacic (Chelsea).

Deux génies pour un fauteuil

Si les “Vatreni” manquent d’un vrai buteur, orphelins de Mario Mandzukic, leur science du jeu, de la conservation de balle, leur mental de fer, leur gardien Dominik Livakovic en état de grâce et leur jeune prodige en défense Josko Gvardiol leur donnent des raisons d’espérer une revanche contre la France.

On ne trouve pas la même cohérence côté argentin, mais le génie de Leo Messi et un public qui poussera avec sa passion habituelle. Des dizaines de milliers d’Argentins suivent au Qatar les exploits de leurs héros, en quête d’une troisième étoile après celles de 1978 et 1986.
Messi ne sera pas le seul génie du jeu sur le pré: Modric, incarnation de l’élégance, de l’engagement et de l’intelligence de jeu, sera là, bien décidé à s’offrir encore un tour en finale, un exploit invraisemblable pour son pays peuplé de moins de quatre millions d’habitants. Quitte à faire pleurer “la Pulga” après avoir fait couler les larmes du Brésilien Neymar en quarts de finale.

Un autre géant a quitté à jamais le Mondial en pleurs: Cristiano Ronaldo, éliminé par le Maroc, et qui rate décidément sa sortie après une carrière exceptionnelle. Pour l’instant, “CR7”, 37 ans, est sans club après son divorce houleux avec Manchester United.

AFP

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