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Massacre, fosses communes, à Nzérékoré : 119 morts, selon le FNDC

Le double scrutin législatif et référendaire du dimanche 22 mars 2020 a été émaillé de violences aux relents, dit-on, intercommunautaires à travers le pays notamment à Nzérékoré où, selon le FNDC, 119 personnes ont été tuées.

Dans une déclaration publiée, samedi 28 mars, le FNDC se dit «horrifié par l’ampleur des tueries et l’existence de fosses communes creusées le 25 mars 2020 par les autorités Guinéennes à Nzérékoré».

Il  exhorte les ONG nationales et internationales de défense et de protection des droits de l’Homme et  la communauté internationale à diligenter une enquête indépendante afin d’élucider ces crimes.

«Meurtris et ahuris par le mutisme coupable, la déshumanisation et la sous-estimation de la gravité des nombreux crimes commandités par M. Alpha Condé et son clan de pyromanes contre leurs propres populations persécutées pour leur opposition au coup d’état constitutionnel du 22 mars 2020», le FNDC rappelle les propos tenus par Alpha Condé en octobre 2019 dans une interview au journal français Le Mondeselon lesquels «dans les autres pays où il y a de nouvelles Constitutions, il y a eu beaucoup de manifestations, il y a eu des morts, mais ils l’ont fait».

Allégations…

«En se fondant sur ces propos irresponsables ainsi que plusieurs autres déclarations incendiaires tenues par ses acolytes et lui-même», le FNDC accuse  le chef de l’État d’avoir «joint l’acte à la parole» à travers les tueries de Nzérékoré.

«Des Guinéens ont été brûlés vifs, lit-on dans la déclaration du FNDC. Certains ont été tués à coup de machettes et de fusils. Des dizaines de victimes ont été nuitamment enterrées dans des fosses communes pour cacher la vérité. Ces cruautés perpétrées à Nzérékoré et dans tout le pays ont été savamment planifiées et exécutées par des hauts responsables du RPG Arc-en-ciel, leur milice et M. Alpha Condé en quête d’un troisième mandat illégal et illégitime. Aujourd’hui, avec le bilan provisoire de 66 personnes tuées à Nzérékoré le 22 mars et les jours suivant la mascarade électorale rejetée par l’opinion nationale et internationale, le nombre de victimes enregistrées est de 119 personnes».

En réaction à la déclaration du parti au pouvoir contre le FNDC et Cellou Dalein Diallo accusés d’avoir orchestré les violences de Nzérékoré, le FNDC rétorque que «ces allégations du RPG  Arc-en-ciel sont un grossier stratagème pour détourner l’attention sur la Forêt dont l’actualité hideuse est compromettante pour son pouvoir» préoccupe les défenseurs de la bonne gouvernance et attriste les protecteurs des droits humains.

Pour faire la lumière sur ces tueries des 21 et 22 mars, le FNDC exige la mise en place d’une commission d’enquête internationale, sous l’égide des Nations-unies.

Par Le Populaire

Source: Visionguinee

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