Au micro de nos confrères de la Radio France internationale, le porte-parole du gouvernement a tenté de dédouaner l’Etat à propos des cas de tueries souvent remarqués pendant les manifestations de rue.
En 9 ans seulement, plus de 120 personnes ont été tuées en Guinée, au cours des mouvements de protestation en Guinée. Interrogé sur les cas récents, Aboubacar Sylla a souligné qu’il n’ya pas d’indices qui permettent de retrouver ceux qui tirent.
«Il n’ya pas de preuves qui permettent d’identifier ceux qui tirent. Il y’a trop de perturbations des scènes de crimes. Lorsqu’il y’a des crimes, il ne faut pas déplacer les corps, il faut attendre que les officiers de police judiciaire viennent pour commencer les enquêtes et à partir de là, il sera peut-être possible d’identifier ceux les coupables et de les traduire devant les tribunaux. Ce n’est à l’honneur de personne que les manifestations en Guinée se traduisent par autant de morts», a argumenté le porte-parole du gouvernement.
Pour identifier les auteurs de ces crimes,Aboubacar Sylla conseille les citoyens à faire appel aux officiers de police judiciaire lorsque les crimes sont commis.
Il faut rappeler qu’un adjudant de la CMIS No 19 a été mis aux arrêts le samedi 18 janvier 2020 pour avoir fait usage de son arme pour dissuader selon lui, des manifestants.
Ce policier sera le deuxième à être jugé et éventuellement condamné comme le capitaine Kally, qui a été condamné à 10 ans de prison ferme pour les mêmes fautes.
Abdourahmane Doré