Dans la nuit du mardi à mercredi 1er juillet, Issagha Keita, âgé de 32 ans, est tué à la gendarmerie Echo 18 de Cosa, où il était détenu pour tentative de vol de téléphone. On accuse les gendarmes d’avoir massacré le jeune et enlevé ses parties génitales. Certains mêlent le nom du Commandant à cette sale affaire.
Depuis Mercredi matin, une quinzaine de pick-up renforcent la sécurité de la Gendarmerie. Tout le monde, dans le quartier et chez l’entourage de la victime est unanime que le jeune est assassiné par les gendarmes. Sa famille a rejeté mercredi les sacs de riz et la somme d’argent de la part des gendarmes.
Au quarier du domicile de la victime à Simbaya, vers la partie communément appelée “Miami” par les jeunes, les gendarmes exercent le ratissage pour empêcher la formation de groupuscules de jeunes avec la décision d’attaquer la gendarmerie. Ce jeudi matin, la tension est encore vive à la genadrmérie Echo 18 de Cosa, selon des témoins contactés par VoxMeteore.Info.
D’après la première version du crime concoctée par les gendarmes, une version contenue dans notre précédent article, Issagha Keita, avait été tué par un codétenu. Un codétenu qui prend du temps d’enlever les parties génitales de sa victime? Le tout opéré sans l’intervention des gendarmes? Voilà autant de doutes même chez des sources proches de la gendarmerie Echo 18 de Cosa, contacté par Voxmeteore.info.
Plusieurs parlent de crime rituel.
Voxmeteore.info