C’est un Me Salifou Béavogui très remonté et déçu qui a réagi au refus du procureur de la république près le tribunal de première instance de Dixinn d’accepter la remise en liberté de son client Amadou Diouldé Diallo poursuivi pour offense et atteintes au chef de l’État.
Bien que le journaliste ait été jugé sur la base de la loi sur la liberté de la presse, qui dépénalise les délits de presse, Sidy Souleymane N’Diaye, a opté pour le maintien du journaliste en détention préventive. Évoquant ainsi les risques de renouvellement de l’infraction de sa part.
Pour Me Salifou Béavogui la position du procureur de Dixinn dénote du caractère cynique et répressif de celui-ci : « le ministère public est l’incarnation du mal. C’est un empereur des poursuites répressif dans l’âme », a-t-il lâché.
D’après lui, Sidy Souleymane N’Diaye qui se dit être pénaliste de formation se sert de sa profession pour faire du mal aux pauvres citoyens : « Il joue beaucoup sur nous, il nous a trop fait souffrir, il ne s’attaque qu’aux faibles… Monsieur le président, méfiez-vous de lui », a-t-il lancé avant d’ajouter que son client a été kidnappé.
Interrogé au terme de cette intervention, le prévenu n’a pas caché sa déception vis-à-vis du procureur qu’il accuse d’avoir fait abstraction de la L002, avant d’ajouter qu’il s’en remet à la volonté de Dieu.
Amadou Djouldé Diallo doit encore attendre pendant deux semaines avant d’être fixé sur son sort.
A rappeler qu’il souffre d’une arthrose cervicale aiguë et d’une gastrite sévère avec risque de perforation.
Affaire à suivre !
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