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Une femme se confie « C’est après dix ans de concubinage que j’ai fini par me marier au même homme »

C’est une femme visiblement inquiète de son sort à l’au-delà qui s’est confiée à nous vendredi 19 novembre. Elle l’a fait sous l’anonymat. Elle nous a reçu chez elle. Elle habite dans une villa située à Lambanyi, un des plus beaux quartiers de la capitale guinéenne. Elle est de l’ethnie Peule. Quant à son concubin qui a fini par être son époux, il est Soussou, une autre ethnie de la Guinée. Même si elle n’a pas encore mis fin à son mariage, elle ne le vit désormais qu’avec regret. Elle l’a dit dans un entretien exclusif qu’elle a accordé à un reporter de Voxmeteore.info.

Sa relation avec son amant finalement devenu son mari, remonte à plusieurs années dont elle ne souvient plus du nombre. Si au début les deux ne se retrouvaient que de temps à autre, à la longue il y a eu beaucoup plus.

« Quand j’ai connu l’homme qui a fini par devenir mon mari, j’étais très jeune. On est tombé amoureux l’un de l’autre. On s’est tellement aimé que je partais souvent passer quelques jours avec lui dans sa chambre. Quand deux personnes s’aiment à un certain degré, aucune d’elles ne va se retenir pour de bon. Comme le ferait n’importe quel autre couple, on est passé à l’acte. C’est-à-dire on a maintes fois fait l’amour et du coup je suis tombé enceinte de ma première fille. Quand il a appris que je suis enceinte, il ne m’a pas rejeté. Au contraire, il s’est bien occupé. Dans l’ethnie (Peule) dont je suis originaire, il y a des choses qui sont inacceptables. Tomber enceinte avant le mariage est l’un de ces choses. Quand ma famille a appris que je suis enceinte, ça l’a mise en colère. J’ai été insultée, méprisée et traitée de tous les noms. Ne pouvant plus supporter tout ça, j’ai quitté ma famille pour aller chez mon copain et je suis resté avec lui. On est resté comme si on s’était marié. Deux ans après la naissance de ma première fille, je suis retombée enceinte du même homme. On vivait ensemble et c’était inévitable qu’on ait des enfants. Un homme et une femme, s’aimant et cohabitant ensemble, le rapport sexuel est inévitable entre les deux. Je suis d’une ethnie où ce n’est jamais permis de vivre avec son amant, encore moins avoir des enfants avec lui. Quand on le fait, tout le monde nous méprise », raconte la jeune dame.

Le regret de vivre avec comme mari un homme qui était son concubin autre fois, et avec qui elle a d’ailleurs deux enfants nés hors mariage, a commencé il y a un an. Tout est parti de son inscription dans un centre d’apprentissage du saint Coran. D’après elle, chaque séance de lecture est précédée de plusieurs minutes de prêche sur les interdits de l’islam. C’est en écoutant ces interdits se faire énumérer par son maître coranique et le châtiment qui correspond à chacun, qu’elle s’est rendue compte qu’elle est dans une situation grave aux yeux de sa religion.

« Quand on est musulman, si on a longue vie, on finira toujours par accorder de l’importance à l’au-delà et à se préparer à y être avec l’esprit convaincu qu’on est du bon côté. L’année dernière, je me suis fais inscrire dans un centre d’apprentissage du Coran, non loin de chez moi. A ma jeunesse, je n’ai pas beaucoup avancé dans les études du Coran. Alors j’ai décidé de les reprendre. De temps à autre, notre Oustage nous parle des actes gravement punis en Islam. L’un de ces actes, c’est le rapport sexuel hors mariage. Selon ce qu’il m’a dit, une personne avec qui on a fait le rapport sexuel hors mariage, avec qui on eu d’enfants hors mariage également, elle ne peut jamais nous être valide pour le mariage. En écoutant ses prêches, j’ai compris que je suis assise sur l’enfer sans le savoir. C’est après dix ans de concubinage que j’ai fini par me marier au même homme. L’homme que crois mon mari, ne l’est pas aux yeux de l’islam bien que le mariage ait déjà été célébré entre nous. Un mariage après avoir été des concubins », a-t-elle dit.

Note interlocutrice est toujours amoureuse de son homme. Mais elle ne compte plus continuer avec lui.
Désormais elle semble décidée à approfondir ses connaissances en islam et surtout à se faire pardonner par Dieu.

Oury Maci Bah pour Voxmeteore.info
628533966/ourynombobah@gmail.com

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