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Université de Labé: le SLECG accuse les responsables du campus de complicité avec le syndicat gréviste

Pas de Bus ce vendredi matin pour transporter les enseignants chercheurs de la ville de Labé pour l’Université de Hafia distante d’une trentaine de kilomètre. Le SLECG accuse donc les responsables de l’Université de soutenir les grévistes et de faire obstruction à ceux qui veulent tenir leurs cours.

Plusieurs enseignants se sont présentés à l’habituel point d’embarquement ce vendredi 22 janvier mais contre toute attente, aucun bus ne s’est présenté. “Nous avons appelé les responsables de l’Université pour que les bus soient là mais les bus ne sont pas venus. On appelle les chauffeurs ceux ci nous rapportent que les responsables leur ont dit que c’est la grève, qu’ils ne  pourront pas partir à Hafia. Alors qu’ avant, quand les gens partaient en  grève, ils prenaient toutes les dispositions nécessaires pour que le cours se déroulent mais cette fois ci, aucune disposition n’a été prise”, confie Issa Soumaré, l’un des responsables du SLECG au sein de l’Université qui trouve illégale la grève.

Après une longue attente des bus donc, certains enseignants sont rentrés à la maison, mais Issa Soumaré a payé le transport pour ceux qu’il a pu rencontré. “Beaucoup d’enseignants étaient là pour partir dispenser leurs cours mais ils n’ont pas pu, y’en a qui sont en cours de route et qui m’ont appelé pour me demander comment ils pourront partir. Quand je trouve un taxi, eux aussi je vais payer leur transport pour qu’ils partent à Hafia”, a-t-il ajouté.

Il ajoute en outre qu’un syndicat normal ne lutte pas pour une subvention qui ne profite pas à 15% de la corporation. “Il n’y a même pas 15% des enseignants qui bénéficie de la subvention. On se rend compte que c’est avec cette subvention que leur syndicat est financé et comme ils n’ont plus d’argent, c’est pour cela qu’ils luttent pour la subvention. Ils disent aussi que c’est pour les primes d’incitations. Ces primes c’est juste une mesure d’accompagnement des enseignants qui sont en situation de classe. Au moment où nous luttions pour ces primes, c’est les mêmes qui luttaient contre nous”, s’indigne-t-il.

Joint au téléphone pour sa version des faits, le recteur de l’Université n’a pas voulu faire de commentaire, nous demandant de le trouver sur place.

Des sources proches de l’Université nous confie que la grande majorité n’as pas étudier ce vendredi à Hafia. 

De Labé, Mamadou Kossa Sow pour voxmeteore.info

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