L’heure est aux débats houleux entre la mouvance et les partis d’opposition quant au report de la date des élections législatives. Si les grandes figures de l’opposition estiment que ceci est un non événement, le camp adverse (mouvance), lui affiche sa joie.
“Cette décision du report ne change rien au programme déjà en cours”, a insisté Dr Djalikatou Diallo, tête de liste du RPG Arc-en-ciel.
Pour des raisons techniques soulevées par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le président de la République a pris la décision de repousser la date à travers un décret. Les législatives seront couplées au référendum et auront lieu dimanche 01 mars 2020.
“Ce report, pour des raisons techniques ne change rien au processus dans la mesure où on est dans la dynamique de la Campagne. Si les propositions faites par la CENI de reporter les élections pour un délai de deux semaines sont justifiées, on ne peut qu’apprécier et saluer car l’objectif est d’avoir une élection transparente et sans contestation”, a exprimé l’honorable Djalikatou Diallo, chez nos confrères de la radio Espace.
Cependant, la décision consiste juste à ne pas vouloir organiser des élections crédibles par Alpha Condé. “Parce qu’ il tient à son 3ème mandat. Le code électoral dans son article 72 est très clair, quand vous reportez une élection quelque soit la raison, la prochaine élection devra se tenir 60 jours avant, on ne peut pas faire ça en 15 jours. on n’est pas dans la jungle, Alpha Condé aime le désordre et c’est une honte”, regrette Dr Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG.
Abdourahmane Doré