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Il pleut des balles et des grenades lacrymo dans plusieurs quartiers de Conakry

Depuis la nuit du dimanche à lundi 14 octobre, les accrochages se poursuivent dans plusieurs quartiers de Conakry entre les forces de l’ordre et les manifestants. Ceux-ci ont répondu massivement à l’appel du FNDC à manifester, en vue de barrer la route à l’éventuel projet de nouvelle Constitution du Président Condé. Le ciel de plusieurs quartiers de Conakry vire au noir fumée, à cause des bombes lacrymogènes.

Il est 12h ce lundi quand nous rédigions cet article, la tension est encore vive à Conakry.  Les manifestants, déterminés à en découdre contre le projet de 3ème mandat, font face aux forces de rétablissement de l’ordre. Les barricades sont  érigées et levées par les forces de l’ordre qui pourchassent les manifestants dans les quartiers, pour empêcher tout attroupement.

Tirs à balles réelles :

Les forces de l’ordre ont tiré à bout portant sur les manifestants à Sonfonia, en haute banlieue, d’après des habitants, contactés par téléphone. Un jeune de moins de 20 ans est mort sur place.

Très tôt dans la matinée, une image qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux, montre un jeune couché sur le coté, et présentant un trou au bas du dos. Il aurait reçu une balle réelle au quartier Wanindara, un autre fief redouté hostile au Pouvoir, encore plus au projet de 3ème mandat.

Le FNDC (Front national pour la défense de la constitution) a réussi à paralyser la journée de ce lundi, ainsi qu’il le promettait. Son mot d’ordre a été largement suivi par les populations. La circulation est bloquée dans beaucoup d’endroits, les services, les commerces et les écoles restent fermés.

Pour rappel, les populations ont bravé l’interdiction de manifester, en vigueur depuis juillet 2018.

Les leaders des partis UFDG et UFR n’ont pu rejoindre la rue.  L’accès à leurs domiciles respectifs sont occupés par les forces de l’ordre, ayant reçu l’ordre de les confiner chez eux.

12 h 28, la série de violentes manifestations se poursuit encore dans Conakry en ébullition. Le PA (poste armé) de Koloma a été mis à sac par des manifestants en furie.

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