Depuis la casse de Kaporo rails, Kipé 2 et Dimesse en 2019, les grandes entreprises s’installent et exécutent des travaux sur la zone. Mécontent, le collectif des victimes hausse le ton et demande l’arrêt des travaux.
Le collectif a appris que plusieurs entreprises et ambassades cherchent à s’installer sur leur terre. Parmi ces entreprises, il pointe du doigt la société de téléphonie Orange-Guinée qui tient à s’implanter à Kaporo-Rails et promet des actions de protestation contre la société.
« Elle (Orange-Guinée ndlr) vient de déployer du matériel sur place dans le cadre d’une nouvelle provocation. Orange-Guinée continue d’ignorer nos mises en garde et foule au sol sa responsabilité sociale. Le collectif invite les victimes et leurs sympathisants à un grand rassemblement contre Orange-Guinée à une date qui sera fixée bientôt. Des actions de protestation contre les autres sociétés feront l’objet d’annonces futures », menace le collectif des victimes.
Le collectif compte rencontrer dans les jours à venir le colonel Mamadi Doumbouya pour, dit-il demander au CNRD de faire la lumière autour de la casse de Kaporo-Rails. Ceci implique « L’arrêt de tous les travaux en cours sur le site ; l’arrestation et le jugement des personnes impliquées dans la démolition de nos bâtiments ; l’indemnisation correcte des victimes ; le démantèlement de la société IMAAG-HOLDING constituée d’une colonie d’Ivoiriens chargée de vendre nos terres aux plus offrants » déclare-t-il
Le collectif des victimes de Kaporo rails, Kipé 2 et Dimesse se dit être déterminé à poursuivre la lutte afin d’être rétabli dans leurs droits.
Mbella Diallo pour Voxmeteore.
