Retrouvé sur la liste des enseignants fictifs du récent recensement effectué par le SLECG, Dr Faya Millimono président du Bloc Libéral, comme il s’agit bien de lui, s’est prononcé ce mercredi 01 juillet chez nos confrères de la radio Espace FM sur cette situation qui l’interpelle.
D’entrée de jeu, le leader du Bloc Libéral reconnaît être de la fonction publique depuis 1988 : « je ne suis pas un fictif, j’ai été embauché dans la fonction publique guinéenne c’était en 1988, et j’ai été officiellement affecté à l’école nationale supérieure de Manèah où j’ai rendu mes services honorablement jusqu’à 1993 et en août 1993 j’ai été récipiendaire des bourses d’excellence au Canada. » Explique Faya Millimono, avant de préciser
« En vertu des textes qui étaient en vigueur en ce moment en République de Guinée, je devais continuer à bénéficier de mon salaire indiciaire pendant la durée de ma formation. Mais voici ce qui va se passer, en 1995, trois ans avant la fin de ma formation, on m’informe que mon salaire a été coupé. Pour moi c’était discriminatoire parce que tous les boursiers à l’époque dont Bano qui est aujourd’hui ministre de l’éducation et l’alphabétisation, nous étions d’ailleurs les deux à aller au Canada continuaient à percevoir leur salaire indiciaire, j’ai cherché à obtenir des explications sans les obtenir de façon convaincante. » A-t-il éclairé.
Pour clore, Dr Faya avance en ces termes : « Quand quelques 25 ans plus tard, après que j’ai été notifié que je n’avais plus mon salaire, on vient me dire que quelqu’un continue encore à émarger. J’ai donc aussitôt vu cette information sur les réseaux sociaux que j’ai fait appel au cabinet de Me Guabriel Kamano pour qu’une procédure soit engagée »
Kalenews