Le gouvernement guinéen a procédé à un réajustement des prix des produits pétroliers ce mardi 03 août. Le litre du carburant passe de 9000 fg à 11000 fg à la pompe soit une augmentation de 2000 fg. Dans la capitale Conakry, le tronçon passe désormais à 2000 fg pour les taxis et à 2500 fg pour les tricycles. Après cette décision, notre rédaction a recueilli les avis de certains citoyens.
Pour certains d’entre eux, cette hausse du prix des produits pétroliers était prévisible. Le gouvernement attendait juste la fin des examens nationaux, soutient Amadou Diouldéa, enseignant de profession.
Ousmane Sylla, soudeur, n’approuve pas cette décision du gouvernement qui aura des lourdes conséquences sur le quotidien des citoyens. Pour lui, l’Etat ne se préoccupe pas de la souffrance de ses citoyens. « L’Etat n’a pas peur de Dieu. Les autorités s’en foutent de ce que cela peut avoir comme conséquence pour les citoyens », dénonce-t-il.
Mariame Mansaré, ménagère, se sentant impuissante face à cette décision, avoue n’avoir de choix que de se conformer : « On n’a pas le choix, il n’y pas où se plaindre. Donc, nous ne pouvons que nous soumettre à la décision parce qu’il n’y a pas un autre moyen de se tirer de cette affaire », dit-elle.
Globalement, les conducteurs de taxi (voitures et tricycles) ont le même point de vue sur l’augmentation du prix du tronçon. « L’Etat ne peut pas augmenter le prix du carburant à la pompe et dire de ne pas augmenter le prix du tronçon. C’est d’ailleurs mal réfléchi, ou bien c’est eux qui achètent pour nous le carburant que nous utilisons ? », s’interroge un jeune conducteur de tricycles visiblement remonté par cette décision.
Ledjely
