Le président gabonais Ali Bongo le 25 juin 2021 à Libreville (Image d’illustration). © WEYL LAURENT/AFP
Un coup de force est intervenu mercredi au Gabon après la proclamation de la victoire d’Ali Bongo Ondimba et du Parti démocratique gabonais aux élections générales du samedi 26 août dernier, en plein couvre-feu et alors que l’internet est coupé dans tout le pays.
Des membres de la garde républicaine (GR), la garde prétorienne de la présidence ainsi que des soldats de l’armée régulière et des policiers a annoncé mercredi, dans un communiqué lu sur la chaîne de télévision Gabon 24 abritée au sein de la présidence, l’annulation des élections, la dissolution de “toutes les institutions de la République” et la “fin du régime Bongo.
La déclaration a ensuite également été diffusée sur la télévision publique Gabon 1ère. Pendant ce temps, plusieurs sources font état de tirs d’armes automatiques dans plusieurs quartiers de Libreville. Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) constitué des principaux corps de l’armée, a estimé que l’organisation des élections n’avait “pas rempli les conditions d’un scrutin transparent, crédible et inclusif tant espéré par les Gabonaises et les Gabonais”. Ils ont dénoncé “une gouvernance irresponsable, imprévisible, qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale, risquant de conduire le pays au chaos”.
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