Le SPPG compte aller au bout dans sa bataille pour obtenir une place au CNT. C’est en tout cas ce qu’il a annoncé mardi 16 novembre 2021 lors d’une conférence ténue à la maison de la presse, à Kipé dans la commune de Ratoma.
Alors que deux journalistes ont été désignés lundi 15 novembre pour représenter la presse au CNT, le Syndicat des professionnels de la presse ne valide pas ce choix et veut avoir un représentant issu de ses rangs. Et c’est son Secrétaire général qui est pour ce syndicat le candidat idéal. Il ne veut pas être représenté par le patronat, dit-il. C’est pourquoi le SPPG compte déposer le dossier de candidature de Sékou Jamal Pendessa ce mercredi 17 novembre au Ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation. « Ils veulent nous empêcher d’aller au CNT pour défendre le droit des journalistes… », dénonce Pendessa qui promet de se battre pour faire échouer ce projet.
Sidi Diallo, ancien secrétaire général de ce syndicat pense aussi que le SPPG mérite une place au Conseil National de la transition au regard de son engagement pour la liberté d’expression. Mieux, ajoute-t-il, les autres structures qui veulent au CNT sont aussi représentées dans d’autres institutions. « Normalement toutes les associations qui ont des représentants à la HAC doivent laisser la place aux autres. Les mêmes associations sont à la HAC et veulent aussi aller au CNT… ».
Pour rappel, ce sont deux journalistes qui ont été élus lundi 15 novembre 2021 par des associations de presse pour représenter la corporation au CNT. Il s’agit de Asmaou Barry de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC) et Yaoumoussa Sidibé, ancien directeur général de la RTG et président de l’Association des Journalistes de Guinée.
La désignation des candidats devant siéger au CNT qui fera office de parlement pendant la transition fait couler beaucoup de salives aussi bien qu’au sein de la classe politique qu’à la société civile.
Thierno Bah, voxmeteore