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Enco5-Kagbelen: le tronçon de l’enfer à Conakry les dimanches soirs

Les dimanches, la circulation routière à Conakry est un véritable enfer. En plus des longues files d’attente au niveau des grands axes de la Ville, tous les arrêts de taxis et de minibus se retrouvent envahis de monde. Aussitôt qu’un véhicule s’y positionne, des scènes de bousculades se déclenchent entre passagers. Une situation qui dure souvent jusqu’à tard la nuit. L’une des voies où cet état de fait se constate est celle allant du rond-point Enco5 vers Sonfonia. Sur place, le calvaire est de nouveau total ce dimanche, 07 novembre 2021. A cela s’ajoute le refus des transporteurs à tout embarquement de passagers en partance directe pour des destinations comme Sonfonia, Cimenterie et Kagbelen.

L’arrêt de taxi de la route Enco5 vers Sonfonia est bondé de passagers. Comme tous les dimanches, la plupart des véhicules qui passent par là sont aussi bourrés à bord. Les quelques uns qui arrivaient avec une ou deux places disponibles au maximum, refoulent toute personne en partance directe pour une destination éloignée.

En revanche, les passagers pour la T5 (transversale numéro 5) qui est à moins de deux kilomètres du point de départ, sont les bienvenus à bord. C’est une pratique commune aux transporteurs de ce côté. Elle ne refait face que pendant les heures de pointe. Elle leur permet de se faire plus d’argent qu’il en faut. Par exemple, au lieu d’avoir 1500 francs guinéens avec chaque passager par tronçon, ils gagnent le double voire le triple. Ça dépend du nombre d’embarquements et de débarquements qu’ils effectuent le long du tronçon.

Pendant notre constat à l’arrêt de taxis de la voie Enco5 vers Sonfonia, nous sommes tombés sur des passagers qui ont déjà fait plus d’une heure à chercher à embarquer pour leurs destinations respectives mais en vain. La plupart d’entre eux sont des femmes revenant des cérémonies de mariages ou des rencontres sociales. Notre reporter a voulu les faire réagir sur le calvaire enduré sur place. Mais elles ont répondu qu’elles préféraient ne pas s’afficher dans la presse.

Quand on quittait les lieux (19h40), certaines de ces femmes avaient déjà commencé à réduire la longue distance qui les attend. Ce, en marchant à pieds aussi loin qu’elles le pourront.

Oury Maci Bah

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