Le Front National pour la Défense de la Constitution projette une nouvelle manifestation le 20 juillet pour demander le départ d’Alpha Condé pour parjure.
La coordination du FNDC a donné comme consigne à ses militants de sortir manifester chacun dans son quartier. A Matoto, le maire contesté qui a manifesté publiquement son opposition à cette manifestation a convoqué les différents chefs de quartiers relevant de sa commune pour une réunion d’urgence mercredi 15 juillet. Dans cette rencontre, il était question de prendre des dispositions pour empêcher cette manifestation du FNDC qui n’a pas d’itinéraire dans la plus grande commune de Conakry. Contrairement à la précédente manifestation qui n’avait pas été autorisée d’ailleurs, le FNDC a décidé de ne pas envoyer des lettres d’information dans les communes. Une décision qui conforte Mamadouba Toss Camara qui, au sortir de la rencontre avec les chefs de quartiers a prévenu qu’aucune manifestation ne sera autorisée dans sa juridiction avant la fin de l’épidémie de Covid-19.
«Tant mieux pour eux et même s’ils avaient déposé des lettres, ce qui est sûr nous n’allons pas accepter une manifestation tant que la pandémie de covid-19 n’est pas finie. Les attroupement sont interdits sur les artères publiques. Quiconque sera interpellé par les services de sécurité sera déféré», menace Mamadouba Toss Camara.
De son côté, le FNDC par la voix de son chargé des opérations dit être habitué aux arrestations arbitraires. Ibrahima Diallo souligne que cette-fois la manifestation vise à demander le départ du Président Condé qui s’est rendu coupable de parjure.
Cette manifestation intervient quelques jours après la désignation du Président Condé comme candidat du RPG à la présidentielle de 2020 par les sections du parti en région. Un choix qui sera acté le 05 août en faveur de la convention nationale du parti au pouvoir.
TMBB pour voxmeteore
