Tué le 21 juillet, alors qu’ il revenait de l’école, au lendemain d’une manifestation appelée par le Front National pour la Défense de la Constitution, l’élève Alhassane Barry a rejoint sa dernière demeure ce mardi 28 juillet.
Comme à l’accoutumée, le Front National pour la Défense de la Constitution a organisé une marche funèbre après la levée du corps à l’hôpital sino-guinéen où la prière sur le corps a été effectué jusqu’au cimetière de Bambéto pour enterrer cette énième victime des manifestations politiques en Guinée.
Alhassane Barry a été inhumé dans ce cimetière où plusieurs autres jeunes opposants sont enterrés.
Le frère de la victime ne s’attend pas à ce que justice soit rendue très tôt, mais il espère que ça sera le cas après le changement de régime. Rappelant qu’il ne s’agit pas du premier cas de mort enregistré dans sa famille, Ibrahima Sory Barry déplore le fait que les forces de l’ordre font désormais irruption dans les quartiers qui ne sont pas le plus souvent le théâtre des manifestations pour ôter la vie vie à des paisibles citoyens à l’image de son frère qui a été tué d’une balle alors qu’il revenait de l’école le mardi 21 juillet, lendemain de la manifestation du FNDC. « Ce n’est pas le premier cas dans notre famille. Mamadou Dalaba aussi a été assassiné par ce régime en 2013. On tue les gens jusque dans les quartiers. On espère que justice sera rendue tôt ou tard. On remet à Dieu en attendant…», fustige Ibrahima Sory devant les parents et amis du défunt.
Mardi 21 juillet, Alhassane Barry a reçu une balle dans la tête à Dar-es-salam, son quartier, il revenait de l’école.
La coordination du Front National pour la Défense de la Constitution a de son côté promis de se battre pour obtenir justice pour le jeune élève ainsi que toutes les autres victimes de la répression de ses manifestations.
Thierno Bah pour voxmeteore.info
