Après les conducteurs de taxis, c’est au tour des employés de la société de transport public d’entamer une grève. Le mot d’ordre de grève est entré en vigueur ce lundi 16 août 2021.
Principales revendications : l’amélioration des conditions de vie et de travail mais aussi le départ de la responsable de la communication de la société.
Comme annoncé en fin de semaine dernière par le syndicat, c’est le début d’une nouvelle grève à la société Albayrak transport. Aucun bus ne sortira du garage ce lundi jurent des employés massés devant la cour de l’entreprise, à Matoto, qui disent avoir appris que la société envisage de faire appel à des chauffeurs qui ne sont pas du personnel pour remplacer les grévistes.
Les grognards réclament entre autres une revalorisation salariale à hauteur de 100%, l’instauration des primes, la signature des contrats de travail pour tous les employés, l’enregistrement de tous les employés à la caisse nationale de sécurité sociale ( CNSS) et le départ de la responsable de la communication.
Djanan Shabaz, directrice de la communication de la société, a confié à des journalistes que certaines revendications des employés sont compréhensibles. La société dit-elle est en train de travailler afin de trouver un moyen de mettre les employés dans les meilleures conditions de travail. Plus loin, elle affirme que des employés ont tout à fait le droit d’aller en grève mais ceux qui sont en grève ne doivent pas empêcher ceux qui veulent travailler de le faire.
Le 31 mai dernier, les employés avaient également observé une grève. Comme ce lundi, ils réclamaient l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail mais aussi la mise à disposition d’engins neufs et en grande quantité.
Aux dernières nouvelles, il y a eu des arrestations dans les rangs des grévistes.
Fanta Kaba, voxmeteore
