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Des hommes d’affaires se servent des bitcoins pour exfiltrer une partie de leur fortune à l’étranger

Revue de presse. Pour discrètement exfiltrer d’importantes sommes d’argent vers l’étranger, des hommes d’affaires ont recours aux bitcoins pour échapper à la vigilance des services en charge du contrôle. La traque de ces fraudeurs est néanmoins lancée. Une revue de presse d’Assabah.

Par le 360. ma/  Fayza Senhaji

L’étau aura beau s’être resserré sur l’utilisation des crypto-monnaies, il n’en demeure pas moins que des hommes d’affaires continuent d’en user pour exfiltrer une partie de leur fortune à l’étranger.

Bien entendu, leur but est d’échapper aux contrôles de l’Office des changes et des organismes de contrôles financiers, concernant le transfert des capitaux vers l’étranger.

Ce mercredi 16 août, Assabah relaie le fait que des hommes d’affaires et des personnes financièrement aisées font appel à des techniciens spécialisés dans l’usage des nouvelles technologies afin de transférer une partie de leur fortune vers l’étranger, en recourant aux bitcoins.

Certains d’entre eux ont même recours à la spéculation sur cette crypto-monnaie, considérée comme un investissement en raison des gains conséquents qu’ils parviennent à dégager en misant sur sa forte volatilité.

Toujours d’après Assabah, le modus operandi est pratiquement le même. Les techniciens se chargent de créer des portefeuilles virtuels où sont déposées les crypto-monnaies achetées sur des plateformes spécialisées.

Il leur suffit par la suite de fournir les codes d’accès à ces portefeuilles aux personnes souhaitant transférer discrètement de l’argent vers l’étranger.

Ainsi, les hommes d’affaires et autres clients de ces techniciens parviennent à acheter avec de la «vraie» monnaie à partir de bitcoins ou d’autre crypto-monnaies qu’ils gardent stockées dans ces portefeuilles, jusqu’à ce qu’ils souhaitent les utiliser à l’étranger.

Comme l’expliquent les sources du journal, ces opérations sont possibles grâce aux transferts de données effectuées depuis le Maroc vers des serveurs hébergés à l’étranger, principalement dans les pays européens et asiatiques autorisant l’utilisation des crypto-monnaies.

C’est d’ailleurs dans ces mêmes pays que résident généralement les gestionnaires des comptes des clients.

Au niveau des contrôles, Assabah rapporte que les services spécialisés ont récemment pu tracer plusieurs opérations soupçonnées d’être des transferts illégaux en recourant aux bitcoins.

Deux d’entre elles portent sur des montants respectifs de 250.000 et 700.000 dirhams, qui ont par la suite été exécutées à plusieurs reprises de manière répétitive.

Au total, les sources du journal évaluent les montants transférés sur ces deux seuls cas à plus de 37 millions de dirhams.

Pour remonter jusqu’aux bénéficiaires réels de ces opérations, les services en charge du contrôle s’intéressent de près aux transactions effectuées sur les plateformes acceptant les bitcoins et d’autres crypto-monnaies, car au moment de les réaliser, les bénéficiaires sont tenus de dévoiler leur vraie identité.

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