La scène remonte à la mi-journée du jeudi, 24 février 2022 à Nombokelin qui est un village de la sous-préfecture de Maci. La mineure âgée de 12 ans, était en train de se laver dans une rivière quand elle a failli être violée. Le malade mental s’est jeté sur elle et l’a rouée de coups de poing. Ensuite il l’a mise à terre et a tenté de lui enlever son dessous.
La rivière n’est pas tellement éloignée du village. Raison pour laquelle les cris au secours de la victime ont été vite entendus par certains habitants. Mais avant leur arrivée sur le lieu de la tentative du viol, l’auteur avait déjà pris la fuite. Seule la mineure très effrayée et en pleurs, qui y était.
Au moment où les premiers secouristes lui demandaient de relater ce qui venait de se passer, un de nos reporters en séjour dans le village, était présent. Tout en tremblant de peur, elle dit: « C’est Koto Alhassane qui s’est jeté sur moi. J’étais en train de me laver ici et je ne sais pas d’où il est sorti. Il m’a frappé et a tenté d’enlever mon slip de force. Mais je me suis débattue pour ne pas qu’il y arrive. Il me giflait dans tous les sens. A un moment j’ai même failli perdre connaissance. Quand il m’a mise à terre, il a descendu son pantalon. Mais le temps pour lui de se coucher sur moi, quelques individus qui ont entendu mes cris au secours étaient déjà en train d’arriver à toute vitesse. Il les a vus et a eu peur. Alors il a pris la fuite. Les gens qui venaient pour m’aider m’ont relevée et ont compris que Koto (frère) Alhassane voulait abuser de moi ».
Le nommé Alhassane Bah est un malade mental. Sa dépression date de plusieurs années. En 2020, il a tué son propre père à coups de pilon à Nombokelin. Le vieux de plus de 90 ans était gravement malade et couché dans une chambre. C’est là qu’il l’a trouvé un jour et a mis fin à ses jours. Quand les autorités de Maci avaient mis mains sur lui suite à ce meurtre, elles l’avaient déféré à Pita, préfecture dont relève la sous-préfecture de Maci. Mais son état de malade mental avait joué en sa faveur. Donc après avoir passé deux mois en prison, il a été libéré.
Comme avant d’avoir tué son père, il vit à Nombokelin avec sa mère. Il est devenu une sorte de danger pour les adolescentes du village. C’est la quatrième fois qu’il est cité dans une tentative de viol. Mais pour y mettre fin, les sages ont tenu une réunion d’urgence ce matin à la mosquée. A l’unanimité, ils ont décidé de le neutraliser. Il sera question de l’assigner chez lui par ligotage.
La Rédaction
