Les cas de viol deviennent de plus en plus récurrents en Guinée. Après celui de Siguiri causé par un maître coranique sur 8 petites filles, un autre cas vient de se produire ce week-end à Kindia, ville située à 135 kilomètres de la capitale Conakry.
En cours de route pour assister à une cantine religieuse au quartier Comoya, une fillette d’une dizaine d’années est tombée sur des hommes armés dans la nuit du samedi à Dimanche. Ces derniers l’ont enlevée, séquestrée puis violée.
« Nous partions à un endroit, juste à côté de chez nous, pour assister à un cantique religieux. Sur notre chemin, nous avons rencontré deux jeunes munis de fusils et d’armes blanches. Ils nous ont intimées de nous arrêter. Nous avons tenté de fuir. Ils m’ont attrapée, mes amies ont pris la poudre d’escampette. Moi, ils m’ont amenée chez eux. Quand j’ai voulu crier, ils m’ont braquée l’arme, en me disant que si je crie ils vont me tuer », explique la victime
Arrivée là-bas, poursuit-elle, ils m’ont déshabillée, puis violée, avec des coups de poings à l’appui’’, a-t-elle raconté.
Après des recherches menées par les parents de la fille, main sera mise sur un des accusés, l’autre réussira à s’échapper, explique une des voisins : « le matin, nous sommes sortis pour rechercher la fille, vu qu’elle n’avait pas passer la nuit à la maison, c’est ainsi que nous avions mobilisé le voisinage pour retrouver la fille. Quand nous sommes sortis, quelques minutes après juste au niveau de la nouvelle route, en construction, nous avons aperçu la fille avec deux jeunes vers 19h maintenant ça c’était le lendemain. Quand nous avons crié, les gens sont sortis pour mettre main sur lui, l’autre s’est échappé. C’est ainsi que la famille a décidé de l’envoyer au commissariat de police pour nous dire réellement pourquoi ils ont abusé de notre enfant », a expliqué Laouratou Diallo.
Selon des informations confiées à notre rédaction, le viol a été confirmé par un médecin légiste contacté par la famille de la petite fille.
Avec Avenirguinee
