C’est parti pour les campagnes électorales pour les législatives du 16 février de l’année en cours en Guinée. Néanmoins, le décret annonçant l’ouverture de ces campagnes n’a pas “d’effets” sur les adversaires d’Alpha Condé, selon eux.
Cette décision du président de la République ne fait ni chaud, ni froid au président de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD). Pour Bah Oury, il ne s’agit pas d’une étape la plus importante.
La question fondamentale est au niveau du fichier électoral, qui selon lui, a été depuis des années l’objet d’audits certifiés par des organisations internationales, qui ont établi un diagnostic clair et promis d’être respecté par les autorités officielles de la Guinée.
“Lorsque vous êtes suffisamment responsables, pour la stabilité de votre pays et la cohésion nationale, il faut que certaines choses se fassent avec professionnalisme et rigueur, notamment la question du fichier électoral(…)”, a-t-il suggéré.
“Si vous ne faites pas cela, c’est que vous êtes en train de ruiner la paix et d’être un incendiaire pour votre propre pays”, a conseillé Bah Oury.
Le président de l’Union des forces républicaines lui, pense que la démarche consiste pour Alpha Condé de vouloir se maintenir au pouvoir par la force.
A en croire Sidya Touré, le drame que le chef de l’Etat ne peut pas prendre un tel décret dans la mesure les listes électorales ne sont pas affichées d’abord.
“Soit on est dans une République ou on est dans quelque chose qui correspond à la volonté d’un individu qui veut se maintenir au pouvoir par la force et en violation de la loi. La réalité est que nous n’accepterons pas cela et nous allons empêcher la tenue de ces élections. Donc il peut continuer à faire tout ça, il n’y aura pas d’élections, il n’y aura pas de stabilité parce que 70 % des Guinéens sont en dehors de ce processus”, a exprimé le président de l’UFR.
Abdourahmane Doré