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Guinée. Des journalistes manifestent pour exiger la libération d’Amadou Diouldé Diallo

Alors que les professionnels des médias célèbrent ce lundi 3 mai la Journée internationale de la liberté de la presse, plusieurs journalistes guinéens ont protesté devant la Maison de la presse à Kipé pour réclamer la libération de leur confrère Amadou Diouldé Diallo, détenu en prison depuis près de deux mois. 

Pour exiger la libération du journaliste et historien Amadou Diouldé Diallo, les manifestations, réunis en collectif, ont organisé une manifestation pour interpeller la justice sur la situation de leur confrère placé sous mandat de dépôt depuis le 1er mars. 

Le Collectif de soutien à Amadou Diouldé Diallo (COSADD), dans une déclaration lue à cette occasion, a déploré la violation répétée de la liberté de la presse en Guinée.

Il rappelle que ‘’plusieurs journalistes font l’objet d’harcèlements judiciaires dont le cas le plus éloquent est celui d’Amadou Diouldé Diallo, illégalement détenu, depuis 66 jours, à la Maison centrale de Conakry’’.

Le collectif dénonce l’arrestation du journaliste et historien Amadou Diouldé Diallo, ‘’sans convocation préalable, le 27 février 2021 et inculpé d’offense au chef de l’État et diffamation. Il est en détention provisoire depuis le 1er mars à la Maison centrale de Conakry en violation totale de la loi L002 qui ne prévoit qu’une amende de 1 à 5 millions GNF s’il était reconnu coupable. Nulle part dans ses dispositions, cette loi ne prévoit des peines privatives de liberté pour les délits commis par voie de presse’’.

Face à ce qu’il qualifie d’atteinte à la liberté de la presse, le COSADD s’est inscrit dans la logique de défendre la loi. Lors du procès d’Amadou Diouldé Diallo, ouvert le 13 avril, le procureur de la République, Sidy Souleymane Ndiaye, avait requis le paiement d’une amende de 5 millions GNF d’amende contre le prévenu.

‘’On s’attendait à une liberté provisoire en attendant le verdict. Mais nous avons été surpris de voir notre confrère retourner en prison. Pire encore, M. Diallo a été arraché de son lit d’hôpital et renvoyé à la prison centrale de Conakry alors que son traitement n’est pas terminé’’, martèle-t-il.

Le COSADD estime que ‘’la presse guinéenne est en danger’’, rappelant que ‘’la liberté de la presse qui est l’oxygène de la démocratie, a reculé de 24 points entre 2013 et 2020 en Guinée’’.

Il appelle toutes les associations de presse, organisations de la société civile, organisations de défense de droit de l’homme et les personnes soucieuses du respect des droits de l’homme en Guinée à dénoncer ‘’l’incarcération illégale’’ d’Amadou Diouldé Diallo et se dresser contre tout acte allant dans le sens du bâillonnement de la presse.

VisionGuinee.Info  

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