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Guinée : vers un nouveau bras de fer entre le pouvoir et l’opposition

La manifestation projetée le 25 novembre prochain par l’Union des Forces Démocratiques de Guinée et ses alliés est interdite par les autorités. Le gouvernement guinéen évoque des raisons sanitaires pour justifier l’interdiction de la manifestation.

C’est le porte-parole du gouvernement guinéen qui l’a annoncé ce dimanche 22 novembre sur les antennes des médias publics. Aboubacar Sylla, ministre des transports a, dans une déclaration, rappelé que dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus, les manifestations de masse sont suspendues. C’est la situation sanitaire qui l’impose, se justifie le gouvernement qui annonce que des tests massifs des populations sont en cours pour éradiquer le coronavirus. 

« Cette mesure exceptionnelle justifiée par l’état d’urgence en vigueur dans le pays fait suite aux impératifs de sécurité sanitaire dictés par les autorités sanitaires du pays notamment l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) dans le cadre d’un vaste programme de test massif des populations à la Covid-19 qu’elle vient d’initier en vue de l’éradication dans les meilleurs délais, de la pandémie de coronavirus dans notre pays», a-t-il déclaré tout en précisant que cette mesure de suspension cessera d’être en vigueur dès que des progrès significatifs seront enregistrés dans la lutte contre le covid-19.

Les partis politiques et mouvements alliés à la Mouvance présidentielle qui projettent une manifestation pour fêter la victoire du président Condé vont probablement se plier à cette décision du gouvernement.

Cependant du côté de l’opposition, le ton risque de se durcir. L’UFDG et ses alliés qui continuent de revendiquer la victoire de Cellou Dalein Diallo à la présidentielle du 18 octobre appellent à une manifestation le 25 novembre pour réclamer justice pour toutes les victimes des violences post-électorales et exiger la libération des détenus. 

Il faut noter que plusieurs militants et responsables du principal parti d’opposition en Guinée sont mis aux arrêts. Ils sont à l’attente de leur procès dans les prisons du pays.

Le Front National pour la Défense de la Constitution a en réaction annoncé qu’il ne va pas obéir à cette interdiction. Il accuse le gouvernement de profiter de la crise pour kidnapper, emprisonner des opposants au troisième mandat.

Fanta Kaba pour voxmeteore.info

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