Malgré les instructions du Président de la République pour le rapatriement des guinéens bloqués à l’étranger, depuis le 14 mai 2020, la situation n’évolue pas pour le rapatriement des guinéens bloqués à l’étranger. On apprend que le problème réside dans l’hébergement de nos concitoyens une fois en Guinée. En effet, le Ministère de la Santé n’a réquisitionné qu’un seul hôtel d’une capacité de 160 chambres. Chaque voyageur entrainant doit rester à l’hôtel pendant 14 jours.
Cette approche est très couteuse. Au Sénégal, les voyageurs qui arrivent sont envoyés à l’hôtel pour 48 heures le temps d’obtenir les résultats du test. Au Maroc, le temps de séjour des voyageurs entrants est de 9 jours dans les hôtels.
Les autorités guinéennes sont invitées à adapter leur stratégie en fonction des moyens disponibles. Surtout que les voyageurs doivent faire un premier test de COVID-19 au pays de départ, un second test dès leur arrivée à l’aéroport à Conakry, le temps de séjour à l’hôtel ne devrait pas dépasser les 72 heures nécessaires pour l’obtention des résultats des tests. Sinon il faut plusieurs mois pour assurer le rapatriement de nos compatriotes. Au Sénégal, ils sont 500, au Niger ils sont plus de 400 guinéens, au Maroc, ils sont environ 200 guinéens bloqués depuis 3 mois maintenant.
Pendant ce temps, le Novotel, les hôtels Mariador, Bel-Air, Petit-Bateau, Noom, Kaloum, Palm -Camayenne, Sheratoon, Rocher, le Coleah, et bien d’autres d’Hotels sont vides.
S.O.S pour les guinéens bloqués à l’étranger.
Avec Guineedirect