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Niger/ Tchiani a choisi son camp: la guerre !

Depuis le début de la crise, au Niger, il n’y a pas de divergences à propos de l’hostilité au coup d’Etat ridicule qui secoue le pays, ni de contradictions , quant au retour à l’ordre constitutionnel et au rétablissement du Président Mohamed Bazoum dans ses fonctions de Président de la République, élu par le peuple nigérien.

Cependant, il y a eu des tiraillements entre les partisans d’une solution négociée et diplomatique par la vertu du dialogue et les adversaires de la guerre, réticents à tout recours à la force pour déloger des putschistes , antipathiques à tous. Tant que le chef de la junte, le général Aboudrahmane Tchiani, ne s’était pas prononcé, le débat pouvait avoir un sens. Maintenant, que dans son discours du 19 août, il s’est dévoilé, en laissant entendre qu’il est plus soucieux de garder le pouvoir qu’il n’est disposé à discuter de sa sortie dans des conditions pacifiques et honorables, chacun réalise que l’usage de la force contre lui, est la seule option viable et radicale.

La posture du général putschiste , incapable de concessions, s’explique par sa collusion assumée et flagrante avec la junte malienne, repliée sur elle-même, coupée du monde, connue pour ses dérives et ses instincts suicidaires: ‘’ dis-moi, qui tu fréquentes, je te dirai, qui tu es’’. Et, de deux ! Parce que la junte burkinabé qui s’en mêle les pinceaux, se meurt, à petit feu, elle aussi, est ‘ coachée’´ par le mauvais génie Malien. Les deux juntes, mourantes, se joignent, pour voler au secours du nouveau venu nigérien, tombé aussi, dans la fosse aux lions.

Il n’est plus un secret pour personne que le Mali et le Burkina gouvernés par une série de communiqués démentiels et à coups de mentons d’officiers putschistes fascistes, n’existent plus que de nom, leurs territoires perdus, leurs institutions phagocytées. Et, comme ils ne veulent pas couler seuls, ils tentent d’entraîner dans leur sillage, le Niger , avant l’irruption sur la scène du satané Tchiani, un îlot de paix et de stabilité dans le Sahel martyrisé. Hélas, aujourd’hui, c’est toute l’Afrique de l’Ouest, voire le continent et le reste du monde qui redoute la déstabilisation, Frémit à l’idée d’un chaos à venir, à cause de la récurrence des coups d’Etat , du comportement déviant de leurs auteurs. Il y a péril, en la demeure.

Si le ridicule pouvait tuer ! le Mali et le Burkina qui prétendent protéger et défendre le Niger, pour leur propre sécurité et survie, ont recours ,,à un prix d’or, contre le pillage des ressources nationales, aux services des mercenaires du groupe russe, Wagner. Tristement célèbre, Wagner, dont les recrues , sont des repris de justice, partout où il met le pied, se livre à des exactions et tortures contre les populations civiles , toutes documentées par les organisations de défense et de promotion des Droits de l’Homme. Les chiens de garde du sieur Evgeniy Prigozhin, ont fait parler d’eux récemment en retournant leurs armes contre leur propre pays. C’est à d’autres moins chers à eux qu’ils feront allégeance ou témoigneront plus de loyauté ?

A écouter de prés, les mots et expressions utilisés , par le plagiaire Tchiani dans son adresse insultante à la nation nigérienne, on se croirait , à s’y méprendre , au Mali, on croirait entendre Assimi Goita. Pour ainsi dire, on a compris que le Niger est désormais sous tutorat malien, le Général Tchiani s’est inscrit à l’école de Goita dont il marche dans les pas jusqu’à la caricature. Encore que le Malien , à ses débuts, louvoyait, marchait en zigzags, dissimulait ses véritables intentions sous des dehors de bonhomie. Il fallu un peu de temps aux Maliens pour réaliser l’imposture , révélée davantage par la nouvelle constitution qui consacre la volonté de maintien au. Pouvoir et de confiscation de la souveraineté populaire des révolutionnaires de salon.

Les Maliens, fulminent d’avoir été abusés.
Les Nigériens, surtout, les élites politiques, la société civile, ne peuvent plus dire ne pas savoir à quoi s’en tenir avec le putschiste Tchiani, après son imprudence d’avoir affiché ses ambitions hégémoniques. On le voit venir, de si loin, dans son projet d’endormir les Nigériens pour être seul maître , à bord . Il a le mérite , tout de même, lui, de ne pas avancer masqué dans son agenda qui n’est plus caché , et loin d’être un fruit du hasard.

Chaque jour, on se rend compte que le général Aboudrahmane Tchiani est prêt à se sacrifier , sacrifier le Niger sur l’autel de ses intérêts personnels et égocentriques. C’est pourquoi, il joue son va-tout, en s’engageant dans une logique de confrontation inutile, qui lui sera fatale. En tout cas, il a posé un acte de rupture dans son allocution avec la CEDEAO dont il continue de narguer les dirigeants qui ont voulu croire jusqu’au bout que le dialogue et le compromis étaient possibles avec lui malgré son crime.

Comble de la provocation , de l’arrogance et de l’humiliation, c’est au moment où des émissaires de la CEDEAO ont fait le déplacement de Niamey pour le rencontrer afin de donner une nouvelle chance à la paix qu’il fait une intervention publique pour les désavouer, impudiquement. Une escalade qui devrait convaincre les plus optimistes de tous que les putschistes nigériens sont irrécupérables. On le sait quand Dieu veut détruire quelqu’un, il le rend sourd et aveugle.

Mahmadou issoufou qui a sorti de sa botte secrète, la carte Tchiani, pour reprendre le contrôle de la situation et continuer à peser sur le destin du Niger, n’est plus sûr qu’il est en phase avec son exécutant qui n’entend chauffer la place pour personne. ‘´ J’y suis, j’y reste’´, est le chemin qu’il a choisi pour le malheur de ceux qui ont voulu croire en lui et de ceux qui l’ont soutenu dans son aventure foireuse. Le bonheur ou la victoire d’un homme, est toujours problématique. Tchiani a montré ce qu’il veut, aux Nigériens de se décider, s’ils le suivent ou entendent l’arrêter. Comme lui, à chacun de choisir, maintenant, son camp !

Samir Moussa in LeRevelateur224

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