Après des années de fermeture, les exploitants de la Plage de Takonko l’assainissent en 2018, en prélude à sa réouverture/ image d’archives de voxmeteore.
Des jeunes membres d’une même association ( AJDRC) se déchirent à cause de l’utilisation des recettes issues de l’exploitation de la plage de Takonko.
Une bagarre a opposé les deux parties il y a quelques jours ce qui a poussé la maire à fermer la plage et interdire l’accès à ce lieu de loisir aux protagonistes.
Les deux groupes rivaux sont venus aux mains et ils ont causé d’énormes dégâts à la plage lundi dernier. Le responsable des opérations de la plage indique qu’ils ont aussi chassé des clients qui y étaient pour se divertir. « Ils ont chassé les clients avant de s’introduire dans le bar où ils ont pris des chaises, des tables, de l’argent avant de brûler une case», explique Aly Millimono chez nos confrères d’Espace TV.
A l’origine de l’imbroglio entre les parties, la mauvaise gestion des revenus issus de l’exploitation de la plage de Takonko. Selon les clauses de l’accord entre l’exploitant et l’association ( AJDRC), 30% des revenus issus de la vente des tickets doivent être reversés à l’association. Mais ce montant n’est pas utilisé à la satisfaction de tout le monde. Cependant, la goute d’eau qui a fait déborder le vase, c’est le retrait récent de 20 millions de francs guinéens sur le compte de l’association sans l’accord de tous les membres. « On a un montant qui avoisine les 56 millions sur notre compte bancaire, peu avant la pandémie, l’exploitant devait nous verser un autre montant. C’est ce montant qui s’élève à 19 millions que certains de nos amis ont réclamé pour empocher sans l’accord du président et de son vice-président….», explique Bouba Camara.
L’autre branche n’est pas du même avis. Pour eux, le camp adverse n’est rien d’autre qu’un espion de l’exploitant de la plage qui veut diviser les membres de l’association pour se faire plus de l’argent. « Le partenaire créé la division au sein de l’association. Il place ses hommes et ceux-ci vont à la mairie pour dire que nous ne sommes pas unis alors que c’est faux», affirme Ousmane Bangoura, membre de lAJRC.
Aux dernières nouvelles, Issa Souamah, maire de Ratoma, a pris un arrêté suspendant les activités à la plage. Le même arrêté interdit également l’accès à la plage aux deux groupes rivaux en attendant qu’une solution ne soit trouvée.
Thierno Bah pour voxmeteore.info
