C’est une réalité devenue quotidienne à Conakry. Dans cette ville qui est la capitale de la Guinée, se déplacer en taxi ou minibus constitue un enfer total. Dans les minibus par exemple, le nombre de passagers n’a pas de limite. Ça monte à bord tant qu’il y a le moindre espace. C’est ce qui ressort d’un constat fait ce mardi, 07 décembre 202 par un de nos reporters.
Il était 10h 05 ( heure locale) quand on faisait le constat. Pour toucher du doigt la réalité, notre reporter est monté à bord d’un minibus en partance pour Madina, quartier abritant le plus grand centre commercial du pays. C’était bourré de passagers. Les uns étaient assis et les autres courbés par manque de places.
Bien que c’était plein à bord, le minibus s’arrêtait au signalement d’autres passagers qui étaient visibles par endroits au bord de la route menant à Madina. Chose qui poussait ceux qui se trouvaient à l’intérieur, à réagir de colère contre l’apprenti. Mais ce dernier répliquait en disant qu’il ne faisait que son travail.
C’est avec ce nombre excessif de passagers à bord, que le minibus est arrivé à Madina. Une façon de faire commune à tous les véhicules de cette catégorie, évoluant dans le transport urbain à Conakry. Elle date de plusieurs années et s’explique par l’inexistence dans le pays des sociétés de transport efficaces.
Oury Maci Bah pour Voxmeteore.info
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