Dix-sept heures de travail par jour, sept jours sur sept pour un salaire misérable. À l’instar de leur compatriote Gloria, Cristina et Janet, deux employées de maison, ont fini par s’échapper en janvier 2019 et porter plainte contre leurs anciens patrons. Elles se confient.
Près de quatre ans après sa fuite, Cristina (les prénoms de toutes les victimes ont été modifiés) se réveille encore parfois la nuit, « toute tremblante », en « plein cauchemar ». Dans ses flash-back, cette employée de maison philippine, aujourd’hui âgée de 38 ans, revoit ses anciens patrons lui « hurler dessus ». « Ils m’insultent. Me répètent que je suis un animal », se remémore-t-elle.
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