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Guinée: Amnesty International dénonce la répression politique

Les manifestants contre le référendum constitutionnel face à l’armée à Conakry, le 22 mars 2020. CELLOU BINANI / AFP

Cela fait trois mois ce vendredi 17 juillet qu’Oumar Sylla, coordonnateur adjoint du collectif Tournons la Page et responsable du FNDC (Front national pour la défense de la constitution), est en détention en Guinée. Amnesty International dénonce la détention arbitraire et le harcèlement judiciaire de militants.

Oumar Sylla a été arrêté après une intervention dans une émission de radio le 17 avril dernier. « Il avait appelé à des manifestations, mais surtout il avait dénoncé des homicides, des actes de torture, détention arbitraire et le harcèlement de plusieurs militants prodémocratie, dans la ville de Nzérékoré. Et lors de cette intervention radio, il avait aussi incriminé des membres du gouvernement responsables de ces actes », rappelle Kiné-Fatim Diop, chargée de campagne à Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest, au micro de Jeanne Richard, du service Afrique de RFI.

Une semaine plus tard, Oumar Sylla était inculpé pour « communication et diffusion de fausses informations ». « Sa détention, pour nous, explique Kiné-Fatim Diop, rentre dans le cadre de la stratégie des autorités, qui harcèlent tout militant et tentent d’étouffer toutes les voix qui s’opposent à la nouvelle Constitution, qui modifie le nombre maximum de mandats présidentiels et qui pourrait permettre au président Alpha Condé de se présenter lors des prochaines élections, c’est-à-dire, se présenter une troisième fois. »

Depuis le 7 mai, un autre activiste du FNDC, Saïkou Yaya Diallo, est lui inculpé pour « voie de fait, violences, menaces et injures publiques ». Amnesty international appelle aussi à sa libération.

Avec RFI

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