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Infrastructures routières : le pont de Dioumayah ( Dubreka) sur le point de céder

A voir de tout près, on sent que le bout du tunnel n’est pas pour demain en ce qui concerne les infrastructures routières.  Rendons-nous à Dubréka plus précisément à Dioumayah. Là, un pont est en souffrance. A défaut d’un colmatage ou une rénovation, plusieurs préfectures de la Basse Côte risquent d’être coupées de la capitale. 

Pour le moment, c’est un simple trou. Mais demain, c’est une catastrophe qui risque de se produire. Des petites voitures au milieu des gros porteurs sur un ouvrage agonisant. Le risque est énorme. Mais les usagers n’ont pas le choix. « A cause d’un seul trou comme celui-ci, des petites voitures peuvent entrer en collision avec les gros porteurs », Alpha Diallo.

Mohamed Diaby pratique cette route à longueur de journée. Il revient de la carrière, dit-il . Mais quand il arrive à ce niveau, il a le cœur serré tant qu’il ne traverse pas. « Mais la route est complètement dégradée, même quand tu marches sur le pont là, tu ressens les secousses. Les fers sortis des trous là peuvent gâter les suspensions, les roues des véhicules. Bref, il y a trop de difficultés ici ».

La peur de se retrouver au mauvais moment, la peur surtout de voir un jour Conakry coupé du reste de la Basse côte hante ces citoyens. « Nous avons peur, à chaque fois on a l’impression que le pont va s’affaisser. C’est pourquoi quand on vient, on hésite de partir en première position »

Les agents de l’administration pratiquent les mêmes routes avec moins de difficultés. Par chance, ils ont des véhicules tout terrain. Une mer à boire pour les citoyens qui s’acquittent pourtant de leur devoir en payant les taxes. « Le pont là relie Conakry à plusieurs préfectures de la Basse cote, s’il cède, ces préfectures seront coupées de Conakry . Aujourd’hui, vraiment la population souffre. Pourtant, on paie les taxes, chaque conducteur paie une assurance et tous les autres documents nécessaires mais pourquoi les autorités n’arrangent pas cette route ?».

En plus de la dégradation des routes, les usagers dénoncent les rackets policiers.

Fanta Kaba, pour voxmeteore.info

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