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Installation des conseils des quartiers et présidents de districts : les acteurs politiques et de la société civile partagés

La Guinée est sur le point de parachever les élections communales ténues il y a plus de deux ans maintenant, depuis le 04 février 2018. Dans un décret lu sur les antennes des médias publics, Alpha Condé a instruit son ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation de prendre les dispositions nécessaires pour l’installation des conseils de quartiers et les présidents des districts. Une décision diversement appréciée par les acteurs politiques et de la société civile guinéenne.

Le principal pari d’opposition qui avait même introduit un recours pour obliger le pouvoir à installer ces responsables locaux dit prendre acte du décret pris par le Président. Ousmane Gaoual, le responsable de la communication de l’UFDG, regrette ce qu’il qualifie de retard volontaire tout en rappelant que le Président n’a pas fait cas de l’installation des conseils régionaux. Ceux-ci devaient être élus 60 jours au plus tard après les élections municipales.

Par contre beaucoup d’acteurs politiques s’interrogent sur l’opportunité d’une telle décision à quelques mois de l’élection présidentielle. C’est le cas de Bah Oury qui depuis 2017 était opposé à la désignation au prorata des résultats obtenus par les partis lors du scrutin. Pour lui, le Président veut tout simplement créer un nouvel instrument pour manipuler à son souhait l’élection présidentielle. « Cette décision vise uniquement à avoir une administration et une occupation du terrain pour avoir la possibilité de manipuler les élections comme bon leur semble. C’est la mort de la décentralisation, c’est l’étouffement des collectivités locales».

La mort dans l’âme, Dansa Kourouma du CNOSG dit être pour l’installation des conseils des quartiers et présidents des districts. C’est une mauvaise idée car c’est la démocratie à la base qui est confisquée mais comme c’est une loi, fut-elle mauvaise, elle doit être appliquée. Le président du CNOSG milite en faveur d’un examen du code électoral après l’élection présidentielle de 2020. Celui-ci est sur table de l’Assemblée, mais le toucher en ce moment constitue une violation du protocole additionnel de la CEDEAO sur la bonne gouvernance, prévient Dr Dansa Kourouma.

TMBB pour voxmeteore.info

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