L’acte de désobéissance civile déclenchée par le front national pour la défense de la Constitution a ébranlé la capitale et certaines villes de l’intérieur du pays.
Avec des mouvements de protestation organisés dans plusieurs endroits, des échauffourées ont éclaté entre des jeunes et les forces de l’ordre sur l’axe, suite à leurs attitudes à ériger des barricades et brûler des pneus sur les voies.
“Dans la zone spéciale de Conakry, sur les 131 quartiers, des troubles ont été enregistrés dans 12 quartiers, notamment à Kènien et Hafia dans la commune de Dixinn, Touguiwondy port et Bonfi dans la commune de Matam, Gbessia Port I et II, Dabompa, dans la commune de Matoto, Dar-es-salam, Bomboli, Bambéto, Simbaya, Nongo, Kaporo rails dans la commune de Ratoma, Coronthie dans la commune de Kaloum”, indique le communiqué du ministère de la Sécurité et de la protection civile.
Par contre à l’intérieur du Pays : sur les 33 préfectures, l’appel à la manifestation par le FNDC a été observé à Boffa, Boké, Mamou, Dalaba, Pita, Labé et Lelouma, ajoute le communiqué.
“A Boffa, la route nationale Dubréka-Boffa-Boké, barricadée à hauteur de Boffa a été libérée par les forces de l’ordre sans incident et la circulation a repris son cours normal. A Pita, les locaux du commissariat central de Police et de la brigade de la Gendarmerie Territoriale ont fait l’objet de jets de pierres par des manifestants ayant entrainé des dégâts matériels importants. A Labé, après plusieurs tentatives d’attaque des sièges du Gouvernorat et de la Préfecture, les manifestants se sont attaqués au Tribunal de Première Instance de Labé qui a été finalement incendié avec deux véhicules consignés”.
Le ministère de la Sécurité signale que le siège du RPG Arc-en-ciel au quartier Konkola de la commune urbaine de Labé a fait l’objet d’une attaque par des jeunes. Le bâtiment serait saccagé par les manifestants.
Néanmoins, cette version a été démentie par un témoin “oculaire ” des faits.
“A Conakry aux environs de 17h, un dépôt de corps a été enregistré à la morgue de l’Hôpital Ignace Deen par la Croix rouge. Le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile présente ses sincères condoléances à la famille du défunt et annonce l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de la mort de Thierno Mamadou Sow”.
La rédaction