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Bambéto : Mamadou Aliou Diakité du journal l’Indépendant dépouillé par des agents de la CMIS

En cette période de crise poste électoral, des forces de défense et de sécurité ne se limitent pas seulement à ‘’tirer à balles réelles’’ sur des adolescents innocents, certains d’entre eux en profite pour dépouiller des citoyens de leurs biens qui n’ont rien à voir des manifestations.

Vendredi 23 octobre 2020 dans les environs de 14 heures, le directeur commercial du groupe de presse l’Indépendant a été victime d’un dépouillement d’une somme près de 6 millions GNF et ses deux téléphones. Selon lui, ce sont des agents de la Compagnie Mobile d’Intervention et de Sécurité (CMIS) déployés à Bambeto en cette période de crise post électoral pour le maintien d’ordre qui l’ont fait cet acte immoral.
Interrogé par notre rédaction, Mamadou Aliou Diakité a raconté les circonstances dans lesquelles l’actes s’est déroulé en plein journée.

« Je remontais vers le rond-point de Bambeto, voyant la circulation barricadée, j’ai décidé de passer vers une route qui longe les deux grands étages qu’on appelle les jumeaux. A distance, j’ai aperçu des policiers de la CMIS arrêtés, j’étais même content d’aller vers eux, parce que je me disais que là je serai plus en sécurité. A ma grande surprise, ils m’ont dit de garer ma moto, je l’ai garé, ils sont venus vers moi, ils ont pris mes deux téléphones et mon sac que j’avais. Dans le sac, j’avais une somme à peu près de 6 millions de francs guinéen. Je voulu les faire comprendre que j’étais de la presse, ils m’ont dit qu’ils s’enfichent de ça. Et comme ils ont vu l’argent, ils ont pris l’argent et mes téléphones. Ils m’ont laissé partir. Ils ont même failli me prendre ma moto, heureusement, il y a un qui a dit, non laissons-le partir avec la moto, il y avait leur chef à côté. Ce dernier n’a rien dit.

Après cela, j’ai continué jusqu’à devant, j’ai voulu confier ma moto pour me retourner voir si je pourrai négocier avec eux, mais les gens m’ont fait comprendre que ce n’était pas la peine. Qu’actuellement, c’est des gens qui n’hésite pas de tirer sur quelqu’un, Dieu merci, moi ils ne m’ont pas fait du mal, ils m’ont juste pris mon téléphone et mon sac. Alors finalement, j’ai cherché à avoir le numéro du colonel Thiam avec un de mes petits. Quant à Colonel Thiam, lorsque je lui ai appelé, il a nié, il m’a dit que ce n’est pas vrai, que lui depuis 7 heures, il est là-bas et il n’a pas vu ça. Je suis reparti là-bas, on s’est vu et ça aussi ça n’a pas été facile parce qu’il a fallu que j’attends un long moment. J’ai tout fait pour lui faire comprendre, il n’a pas voulu. Finalement, j’étais obligé de laisser tomber », a-t-il expliqué.

Ces genres de situation n’est pas une première. Le plus souvent des hommes en tenue profitent à ces moments de crise pour dépouiller des pauvres citoyens de leurs biens. Au lieu de sécuriser les populations et leurs biens qui est d’ailleurs leur mission principale tant qu’homme de tenue, ils se sert plus tôt de ce corps pour être plus criminelle envers des citoyens.

Verité224

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