Depuis mercredi 4 août 2021 à minuit, le litre de carburant de tout genre est vendu à 11.000 francs guinéens. Les autorités ont procédé à ce réajustement mardi soir dans un communiqué lu sur les antennes de la RTG.
Depuis, les réactions se multiplient dans les rangs des acteurs sociopolitiques.
Le gouvernement, à travers son ministre des hydrocarbures, tente de justifier cette augmentation de deux mille francs guinéens sur chaque litre à la pompe pendant cette période plutôt dure pour la population qui, en plus de la crise sanitaire, fait face à la crise socio-économique et politique que traverse le pays.
Ce réajustement du prix du carburant à la pompe est dicté par le cours du baril à l’international selon Diakaria Koulibaly. Le ministre des hydrocarbures précise que ce n’est pas propre qu’à la Guinée et que plusieurs pays dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire ont déjà revu à la hausse les prix des produits pétroliers. «Il vous souviendra qu’en avril 2020 quand on a baissé le prix à 9 000, le baril était à 25 $. Aujourd’hui, il varie entre 72 et 75 $, donc plus de 300% d’augmentation. Naturellement, on ne pouvait qu’augmenter d’autant plus qu’on est tributaire à l’étranger. On devait augmenter depuis le mois d’avril et on pouvait aller jusqu’à 12.000. Les pays voisins comme Le Sénégal aujourd’hui, quand je donne le prix moyen c’est à 13 mille le prix officiel. L’essence est à 14 mille, le gasoil est vendu à plus de 12 mille. C’est le cas aussi au Mali où l’essence est à 12 mille, le gasoil à plus de 11 mille; la Côte d’ivoire est à 11 mille 500….».
Le ministre précise chez nos confrères de FIM FM que cette augmentation n’aura pas d’impact sur le coup du transport. Les syndicalistes se sont dit-il engagés à continuer avec les prix actuels, c’est-à-dire 1.500 le tronçon en ce qui concerne la ville de Conakry.
Fanta Kaba, voxmeteore
