Le jeudi 23 juin jusqu’à tard la nuit, le procès des présumés fraudeurs au Bac s’est poursuivi au TPI de Kankan. Un fait inédit. Sous l’obscurité, sans électricité, le tribunal a allumé des bougies pour éclaircir la salle d’audience.
Ça passe de commentaire ce qui s’est passé à Kankan, la deuxième ville du pays de par sa population et de surcroit un Gouvernorat. Les juges du Tribunal de Première Instance de Kankan par manque d’électricité se sont servis pour éclairage, des bougies allumées dans toute la salle d’audience pour tenir le procès tard la nuit. Cet état de fait prouve que le tribunal ne dispose pas de groupe électrogène, ni de panneaux solaires pour son éclairage.
Le manque d’électricité est une réalité dans les villes de l’intérieur du pays et également dans la capitale à Conakry. Au-delà des habitations, faut-il dire aussi, que les bâtiments administratifs ne disposent pas du courant électrique.
Cette situation relance le débat sur la problématique d’électrification du pays dont tous les régimes peinent encore à résoudre. Ça soulève aussi le débat sur l’absence des ressources financières et matérielles conséquentes pour le fonctionnement des cours et tribunaux en Guinée.
Mbella Diallo pour Voxmeteore
