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Éducation/ Des futurs candidats partent à l’assaut du Bac

Quelques semaines après la proclamation des résultats des examens nationaux avec un taux d’échec très élevé, encadreurs et élèves, sous l’initiative des écoles, se retrouvent pour tenir des cours de vacances. Dans ces écoles, la quasi-totalité des candidats sont inquiets, vu les résultats cuisants de cette année (21,37% d’admis au bac). Malgré cette situation, ils se disent déterminés à relever le défi.

Gérôme Christian Gamus, candidat au baccalauréat dans une école privée de Conakry justifie son choix d’intégrer une équipe de révision dans le seul but de décrocher l’examen. Et par endroit espérer une place parmi les lauréats: ” je prépare le bac très conséquemment, dans le seul but d’être en avance à la prochaine ouverture des classes, pour affronter avec un niveau rehaussé le baccalauréat. Je crois que nous cherchons à consolider notre formation car rien n’est facile, je demande aux autres candidats de faire comme nous pour déjouer le piège des examens”, conseille-t-il .

Dans le même registre, Mariama Bety Bangoura, candidate de la Terminale Sciences Mathématiques, justifie ce choix par l’objectif de pallier à ses insuffisances et consolider sa formation en vue d’être compétitive. “J’ai décidé de venir à la révision pour maintenir le niveau et obtenir une formation adéquate, déjà j’avais beaucoup d’insuffisances l’année passée, donc je veux éviter cette situation cette année et me performer pour l’université”, déclare t-elle .     

Les examens nationaux ont été très catastrophiques cette année. Pour résoudre cette situation, les responsabilités doivent être située à de multiples niveaux. Pour demoiselle Bangoura, le gouvernement doit revoir la formation des encadreurs mais aussi exiger une inspection régulière dans les écoles. “Il faut que l’État impose de la rigueur par rapport au choix des enseignants, qui ont parfois besoin de formation aussi car le système pédagogique évolue au jour le jour. J’exhorte aussi les candidats à laisser les réseaux sociaux et accorder de l’importance à la révision, c’est très important”.                                                       

Monsieur Sékou Cissé, enseignant, pense que les impacts sont très considérables, il faut que le système d’enseignement soit adapté à la pédagogie moderne. De ce fait les responsabilités sont situées à tous les niveaux; l’État et les parents d’élèves sont tous concernés par le taux d’échec élevé. “Déjà le budget de l’enseignement est très faible pour permettre au système éducatif de bien respirer, sinon comment voulez vous des enseignants performants sans formation supplémentaire? Donc il faut chercher à adapter l’enseignement guinéen au niveau international car la science est universelle. Par rapport au séance de révision, nous voulons former une élite de candidats forts et compétitifs aux examens, ils sont déjà avertis, donc ils donnent de leurs mieux”, conclut-il.     

                                     

Abdoulaye Djibril Barry pour voxmeteore.info

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